Entrevue avec Rino Albanese
Au cours de cette seconde entrevue, Rino Albanese aborde son travail à Canada Car, où il était constamment muté d’un département à un autre. Finalement licencié, Rino a été embauché par Day Company, une entreprise spécialisée dans la pollution de l’air dans les silos-élévateurs. Il a évolué petit à petit, jusqu'à être chargé d’inspecter des silos et des minoteries à travers tout le Canada. Dans sa première entrevue, Rino avait évoqué les cours d’italiens auxquels il participait, qui furent d’ailleurs annulés de façon arbitraire par le conseil scolaire. Rino se souvient de rumeurs selon lesquelles la GRC (Gendarmerie royale du Canada) avait mis un terme à ces cours à cause de l’insigne fasciste présent sur les livres. Sympathisant fasciste, le père de Rino se montrait favorable à l’idéologie de Mussolini et louait ce dernier pour avoir placé l’Italie sur la carte. Même après la guerre, son opinion sur le fascisme n’avait pas changé.