Plaque en bois d’un interné en uniforme de prisonnier de guerre
Plaque en bois rectangulaire avec une sculpture ou gravure en sur-élévation d’un interné. La sculpture/gravure est fixée à la plaque grâce à une forme d’adhésif. On voir l’interné assis sur un tabouret en bois avec un objet non identifié à la main. Il porte un uniforme du camp. À leur arrivée, les internés remettaient tous leurs objets personnels et recevaient deux tenues d’interné : l’une d’été, l’autre d’hiver. Cela comprenait un manteau d’hiver, des bottes de travail, des chaussettes en laine, des sous-vêtements, une casquette épaisse et une autre plus légère. Les vêtements étaient bleus, à l’exception d’un grand cercle rouge au dos de chaque chemise et manteau. Ces cercles servaient de cible aux tireurs en cas de tentative d’évasion. Le pantalon d’un interné avait une ligne rouge de la hanche au bas de la jambe, ligne que l’on retrouvait d’ailleurs sur les casquettes, de la partie inférieure à la visière. P#378 apparaît dans le cercle rouge, mais l’interné correspondant à ce numéro demeure non identifié.
Les internés se sentaient souvent seuls et s’ennuyaient. Certains étaient célibataires au moment de leur internement. Comme le montrent les lettres et cartes postales ayant survécu, les hommes pensaient souvent à leur famille et leur compagne restées à la maison. Sans journaux ni magazines, alors considérés comme des objets interdits dans le camp, un sculpteur non identifié a tout de même réussi à créer ses propres pin-ups ainsi qu’une description solitaire de la vie d’interné.
On ne connaît pas la provenance exacte de cet objet, si ce n’est qu’il aurait été créé par un interné pendant la Seconde guerre mondiale, selon ses propriétaires actuels.